Les lauréats du Jardin des Voix 2015
Lucía Martín-Cartón, soprano (Espagne)
Née à Valladolid, elle obtient son Diplôme au Conservatoire Supérieur de Musique de Valencia étudiant auprès de Patricia Llorens, Ana Luisa Chova, Carles Budó et Husan Park. De même elle suit des cours de chant de Pilar Moral et participe aux master-classes de Richard Levitt, Lambert Climent, Eduardo López-Banzo, Arthur Schoonderwoerd… Elle a obtenu un Master en interprétation de la Musique Ancienne à l’ESMUC (Barcelone).
Elle s’est produite au Palau de la Música de Valence, au Teatro Calderón de Valladolid, au Festival Internacional de Música Antigua de Peñíscola, au Museu de la Música et au Reial Monestir de Pedralbes de Barcelone, à la Kulturkirche St. Stephani de Bremen, etc. Elle a fait partie de la “III Acadèmia de Formació Professional” dirigée par Jordi Savall, avec des concerts au Auditori de Barcelone et au Château de Versailles.
Elle a enregistré plusieurs CD, notamment l’œuvre vocale complète de Cabanilles pour Brilliant. Elle a incarné Amore (Orfeo ed Euridice de Gluck), Pamina (Die Zauberflöte de Mozart) et Venus (Venus and Adonis de Blow). En janvier 2015, elle est invitée à la production de Nabucco de Falvetti, avec Capella Mediterranea dirigée par Leonardo García Alarcón.
Lea Desandre, mezzo-soprano (France)
Née en 1993, Lea Desandre, mezzo soprano franco-italienne étudie dans le Chœur d’Enfants de l’Opéra National de Paris, au CRR de Boulogne (Esthel Durand) au conservatoire B.Marcello de Venise et pratique parallèlement la danse classique durant 12 ans.
Depuis 2013, elle est suivie par Sara Mingardo et est régulièrement coachée par Vivica Genaux. En 2013 elle remporte le Premier Prix à l’unanimité Jeune Espoir du Grand Théâtre de Bordeaux et intègre l’Atelier Lyrique d’Opera Fuoco. Elle travaille auprès de Raphaël Pichon, Yvan Alexandre, Sébastien Daucé, Romina Basso, Monica Bacelli, Christine Schweitzer dans le cadre de formations professionnelles, notamment Royaumont, et master-classes.
Elle chante ensuite le rôle de Rowan (Le Petit Ramoneur deBritten) au Théâtre du Chatelet, Abra (Juditha Triumphans de Vivaldi) au Théâtre de Longjumeau, Cleofe (La Resurrezione - Handel) sous la direction de Fabio Bonizzoni à Royaumont, L’écureuil (L’Enfant et les Sortilèges deRavel) au Festival d’Edimbourg et Dorabella (Cosi Fanciulli - Bacri) au Théâtre des Champs Elysées en 2014 dirigé par David Stern dans une mise en scène de Jean-Yves Ruf.
Lea participe à l’enregistrement de Venice Voices duos avec Sara Mingardo. En décembre 2014, elle chante le rôle de Sesto (Giulio Cesare, Handel) et Second witch (Dido & Aeneas de Purcell) au premier Shanghai Baroque Festival. Elle se produit également à l’Opéra de Lille avec le concert d’Astrée sous la direction d’Emmanuelle Haïm (Idomeneo - Mozart). En 2015, elle sera au Festival d’Aix-en-Provence pour une académie Handel dirigée par Emmanuel Haïm et fera ses débuts en Ruggiero dans Alcina (Handel) à Shanghai en décembre 2015.
Carlo Vistoli, contre-ténor (Italie)
Né à Lugo en Italie en 1987, Carlo Vistoli étudie le piano et la guitare classique avant de commencer à chanter. En parallèle de ses études en Musicologie à l’Université de Bologne, il étudie le chant baroque et participe aussi à des master-classes sur le style baroque avec Monica Bacelli, Romina Basso, Marijana Mijanović et Sara Mingardo.
Finaliste aux concours internationaux de Chant «Pietro Antonio Cesti» 2012 à Innsbruck et «Musica Sacra» 2013 à Rome, il a été également récompensé par le Premier Prix au Concours «Cleto Tomba 2012» à Castel San Pietro Terme (Bologne), le Prix du public et Prix “Farinelli” au Concours «Città di Bologna 2012», le Deuxième Prix au Concours de Chant Baroque «Francesco Provenzale» 2013 à Naples et le Premier Prix au Concours International «Renata Tebaldi» 2013 (section baroque) à San Marino.
Il chante avec plusieurs ensembles baroques comme Cappella Musicale di San Giacomo Maggiore di Bologna (Roberto Cascio); Ensemble Les Nations (Maria Luisa Baldassari); Ensemble Sans Souci (Giuseppe Nalin); Ensemble Sezione Aurea (Luca Giardini); Les Ambassadeurs (Alexis Kossenko); Les Caractères (Éliane Lavail; Xavier Julien-Laferrière); New Trinity Baroque Ensemble (Predrag Gosta); Opera Fuoco (David Stern); Talenti Vulcanici du Centre de Musique Ancienne «Pietà de' Turchini» de Naples (Stefano Demicheli).
En octobre 2012, il fait ses débuts sur scène dans le rôle de la Sorceress dans Dido & Aeneas de Henry Purcell à Cesena (Ravenna). En novembre 2012, il chante le rôle de Licida dans L’Olimpiade de Josef Mysliveček au Teatro Comunale di Bologna, dirigé par Oliver von Dohnányi. En juin 2014, il est Ottone dans L'incoronazione di Poppea de Claudio Monteverdi au New Belgrade Opera, dirigé par Predrag Gosta. En novembre 2014, il chante le rôle titre de Tamerlano de Handel en version de concert à Poznań (Pologne), dirigé par Alexis Kossenko. En décembre 2014, il prend part dans le rôle de Tolomeo à une version de concert de Giulio Cesare in Egitto jouée à Shanghai et dirigée par David Stern.
Nicholas Scott, ténor (Royaume-Uni)
Nicholas a reçu une bourse Sir Elton John ainsi qu’une bourse d’études ABRSM de la Royal Academy of Music (RAM) où, élève de Mark Wildman, il a obtenu son diplôme d’études supérieures.
Nicholas a entamé sa carrière de soliste en interprétant notamment un des rôles principaux dans la production du New Chamber Opera The Judgement of Paris de Arne, la Serenade pour ténor, cor et cordes de Britten avec l’Orchestre St Cecilia à Ripon ainsi que la Cantate BWV 61 de Bach dans la cathédrale de Canterbury. Il a aussi régulièrement chanté en tant que ténor soliste à la Royal Academy of Music / Fondation Kohn pour la série Bach Cantata. Il a chanté La Création et la Missa Cellensis de Haydn à la cathédrale de Guildford ainsi que le Foundling Hospital Anthem de Handel à la cathédrale de Lichfield. Il a chanté au Victoria International Music Festival à Malte avec l’Orchestre Philharmonique de Malte et à St Martin in the Fields avec le Brandenburg Sinfonia (Requiem de Mozart).
Parmi les rôles qu’il a interprétés sur la scène lyrique, on compte Castor dans Castor et Pollux de Rameau avec le Yorke Trust, le rôle éponyme de The Wandering Scholar de Holst, Don Basilio dans Le Nozze di Figaro de Mozart, Lurcanio dans Ariodante de Handel (sous la direction de Jane Glover et Paul Curran). Il a aussi été doublure dans la production de Hippolyte et Aricie de Rameau au Glyndebourne Opera Festival sous la direction de William Christie. Il a récemment enregistré les rôles de St Pierre dans Le Reniement de Saint Pierre de Marc-Antoine Charpentier et Issac dans Sacrificium Abrahae pour La Nuova Musica et Harmonia Mundi USA.
Parmi ses projets à venir, on compte la Messe en Si Mineur de Bach avec le Merton College d’Oxford, l’Ode to Cecilia de Purcell avec La Nuova Musica et les Vêpres de 1610 de Monteverdi à la cathédrale d’Ely.
Renato Dolcini, baryton (Italie)
Né à Milan en 1985, son précoce intérêt pour la musique l’a porté à l’étude du chant avec M° Vincenzo Manno (Accademia del Teatro alla Scala and Civica Scuola di Musica Claudio Abbado) et de la musicologie à l’Université de Pavie, où il a obtenu son diplôme magna cum laude en 2012. Il est admis deux fois à la Gstaad Vocal Academy (2009, 2010) où il a l’occasion de se spécialiser avec Cecilia Bartoli. Depuis 2010 il explore le répertoire baroque en collaborant avec la soprano Roberta Invernizzi.
Il se produit à l’opéra comme en récitals : il a chanté le Conte Robinson dans Il matrimonio segreto de Cimarosa (Teatro Bibiena, Mantova), Death dans Savitri de Gustav Holst (Teatro Dal Verme, Milan), Figaro dans Il barbiere di Siviglia de Rossini (Teatro Ruggeri, Guastalla) et Don Alfonso dans Così fan tutte de Mozart (Opera de Tenerife, Espagne). Il a chanté aussi des cantates de Vivaldi et d’Handel au Festival BaRoMus de Rovinj, Les nuits d’été au Palazzo Marino (Milan), Lieder au Festival Mozart Rovereto avec le claveciniste Francesco Corti, le “Weihnachts-Oratorium“ et la Cantate 140 de Bach avec l’Ensemble Magnificat.
Il collabore régulièrement avec ensembles comme “Il Canto d’Orfeo” dirigé par Gianluca Capuano, avec qui il a interprété le répertoire baroque ainsi que contemporain et le “Ghislieri Choir & Consort” de Giulio Prandi. Parmi ses plus récents engagements, il a interprété les rôles de Borea/Alcione/Niconida/Argeo dans Eritrea de Cavalli (Teatro La Fenice, Venise) sous la direction musicale de Stefano Montanari. Sa discographie comprend un disque de duos de chambre de Agostino Steffani avec Roberto Balconi et l’Ensemble Fantazyas (ALM Records) et le rôle titre dans San Giovanni Crisostomo de Alessandro Stradella, enregistré live avec Claudio Astronio et Harmonices Mundi (à paraître chez Brilliant Classics).
John-Taylor Ward, basse (États-Unis)
Si John Taylor Ward s’est fait connaître par la musique baroque et la musique traditionnelle, ses qualités – « chanteur à la voix sonore et douce aux parfaites nuances » (Opera News) – ont aussi été saluées à l’occasion de collaborations avec des compositeurs et artistes contemporains, comme Merrill Garbus de tUnE-yArDs, la lauréate du Prix Pulitzer Caroline Shaw, et l’ensemble récompensé par un Grammy Roomful of Teeth.
John Taylor Ward est aussi co-fondateur et le directeur artistique associé du Lakes Area Music Festival de Brainerd, ainsi qu’interprète, administrateur et membre fondateur de deux ensembles new-yorkais : l’Academy of Sacred Drama et le Cantata Profana. Diplômé de la Eastman School of Music, il a un Master en musique de la Yale School of Music, où il a mené ses recherches en musicologique.
La saison 2013 de John Taylor Ward a été marquée par ses débuts de soliste au Avery Fisher Hall, à Carnegie Hall, au Carmel Bach Festival, au Ravinia Festival, au Boston Early Music Festival, avec le Bach Collegium du Japon et le Collegium Vocale Ghent. Plus récemment, il a fait ses débuts dans les rôles d’Ulysse et de Protée dans Orphée Chamane, opéra créé au Teatro Mayor de Bogota avec l’ensemble L’Arpeggiata. Son interprétation de la Messe en Si mineur de Bach a été saluée par le Washington Post pour sa « précision finement calibrée et son expressivité déchirante ».
