Theodora
George Frideric Handel
Ensemble
Chœur et orchestre des Arts Florissants
Direction musicale
Metteur en scène
Chorégraphe
Scénographie et costumes
Lumières
Distribution
Katherine WATSON, soprano, Theodora
Stéphanie D’OUSTRAC, soprano, Irène
Philippe JAROUSSKY, contre-ténor, Dydime
Kresimir SPICER, ténor, Septime
Callum THORPE, baryton-basse, Valens
Cette production accueille de jeunes musiciens dans le cadre du programme Arts Flo Juniors, une initiative pédagogique qui offre la possibilité à de jeunes étudiants de conservatoire de venir s’ajouter aux rangs de l’orchestre et d’y vivre une expérience pédagogique fondée sur la pratique.
Programme
George Frideric HANDEL - Theodora
Composée en 1749 pour répondre à la tradition des concerts d’oratorios – sorte d’opéras sacrés – présentés à Londres pendant le carême, Theodora est une œuvre unique à bien des égards. Avant-dernier des oratorios de Handel, c’est le seul de ses oratorios dramatiques dont l’intrigue soit spécifiquement chrétienne (par opposition aux histoires juives de l’Ancien Testament, ou à une œuvre non dramatique comme Le Messie) et dont l’histoire ne soit pas tirée de la Bible : il narre en anglais l’histoire à Antioche de deux martyrs chrétiens sous le règne de Dioclétien et prêche la tolérance. Theodora partage cependant avec d’autres oratorios tardifs un personnage féminin central en grand désarroi qui, semble-t-il, exerça un attrait particulier sur le librettiste Thomas Morell et inspira à Handel une musique d’une force émotionnelle exceptionnelle.
Avec sa musique laissant la place à plus d’intimité et à la caractérisation psychologique, Theodora était l’oratorio préféré de Handel. Il fut néanmoins boudé par un public dérouté par la nouvelle démarche du compositeur qui s’écartait de ses précédents ouvrages aux accents martiaux. En effet, si les auditeurs attendaient d’un oratorio une certaine solennité, ils voulaient également être divertis. Or, ici, Handel livre une partition poignante et inspirée, dominée par la musique en mode mineur, et, pour raconter le martyr de cette jeune chrétienne face aux humiliations romaines, ne fait aucune concession au goût populaire. En réponse à l’accueil d’un public froid et clairsemé, on rapporte que Handel s’écria : « Cela ne fait rien ; la musique n’en sonnera que mieux ».
Après l’avoir portée au disque en 2003 et dirigée à Glyndebourne en 2009, William Christie proposera une nouvelle interprétation accompagnant la mise en scène de Stephen Langridge.
Production du Théâtre des Champs-Élysées
Retransmission en direct - le 16 octobre à 20h
Dates passées
Amsterdam / Pays-Bas
Concertgebouw
- samedi 7 novembre 2015, 12h30
New York / Etats-Unis
Alice Tully hall, Lincoln Center
- samedi 31 octobre 2015, 19h, Great Performers
Paris / France
Théâtre des Champs-Elysées
- mardi 20 octobre 2015, 20h
- dimanche 18 octobre 2015, 17h
- vendredi 16 octobre 2015, 20h
- mardi 13 octobre 2015, 20h
- samedi 10 octobre 2015, 20h